Dimanche 8 novembre 7 08 /11 /Nov 21:56

[Début du feuilleton] [Épisode précédent]

 

…/…

 

– Bonjour Laura, c'est Benoit. Rappelez-moi dès que vous pourrez.

 

Quelques minutes après avoir raccroché, je reçus un texto.

 

Slt - suis en cours - me masturb en repensant a ta femme - te rappel pendant poz - lora

 

Il était dix heures moins vingt, sa pause devait être à dix heures. Mais elle ne rappela que beaucoup plus tard, à cinq heures et demi. Entre temps, je m'étais dit que tout cela était un peu excessif, je me demandais si je ne faisais pas une grosse bêtise. Mais quelque part, j'avais envie d'en savoir un peu plus sur cette intrigante jeune fille et puis, surtout, je voulais mieux connaitre ma femme et savoir jusqu'où elle était capable d'aller.

 

Jusque-là, nous n'avions eu que des jeux assez inoffensifs au fond, quelques entorses au contrat de mariage, acceptées et même encouragées d'un côté comme de l'autre, que nous prenions grand plaisir à nous raconter, le week-end venu, pour libérer le stress de la dure semaine.

 

Mais j'avais l'impression qu'aujourd'hui Nicole attendait plus de la vie et de sa vie sexuelle. Elle était à l'âge où les effets de l'éducation s'étiolent, où la bonne morale prend un gout d'artifice face au temps qui file, et où tous les désirs enfouis, refoulés à coups de bons principes, refont surface malgré soi, au grand jour.

 

– <i>Bonjour, c'est Laura. Viens me chercher au lycée.</i>

 

–D'accord, mais —

 

Elle avait déjà raccroché.

 

Lorsque j'arrivais devant le lycée, un frisson me traversa. Et si l'on me reconnaissait. Et si Nicole m'apercevait. Mais je me rassurai en calculant que les chances étaient infimes, qu'elle ne travaillait peut-être pas aujourd'hui dans ce lycée-là. Je me promis en tout cas de m'intéresser de plus près à ces horaires scolaires…

 

Je vis Laura quitter un groupe de jeunes filles de son âge, et elle monta dans le véhicule en lâchant un « Salut papa » avec un grand sourire narquois. Elle se mit à genoux sur le siège pour se débarrasser de ses affaires sur la banquette arrière. Elle avait vraiment un cul parfaitement dessiné, rebondi, et une descente de reins idéale.

 

– Qu'est-ce que tu mates ?

 

– Oh rien… je… Où va-t-on ?

 

– Tu as envie de me baiser dans ta voiture ou chez moi ? À moins que ta femme ne soit pas là et qu'on remette ça dans votre chambre ?

 

– Je ne sais pas, en fait. Je ne sais pas si elle est rentrée.

 

– Pas de problème.

 

À ma grande surprise, elle décrocha aussitôt son portable. Après quelques sonneries…

 

– Allô ? Nicole. C'est moi, je suis avec ton mari. Tu es où ?

 

J'hallucinais… Cette jeune femme ne manquait vraiment pas de toupet.

 

– Bien, alors tu t'arranges pour ne pas rentrer avant vingt-deux heures, on va baiser chez toi. Ou alors tu rentres avant, mais tu attends sur le paillasson… Oui c'est un ordre.

 

Et elle se tourna vers moi sans raccrocher.

 

– Tu as de la chance d'avoir une femme aussi docile, tu sais.

 

Non, je ne savais pas. Je le découvrais seulement, perplexe.

 

– Tu aimes mes seins ? demanda-t-elle à brule-pourpoint en affichant son décolleté devant moi.

 

– Hé bien… oui…

 

– Alors dis-lui.

 

J'étais un peu désarçonné, mais aussi terriblement excité par cette situation inattendue. Elle avança le téléphone vers moi.

 

– Dis-lui.

 

– J'aime tes seins.

 

– Tu aimes mon cul ?

 

– Oui…

 

– Dis-le mieux que ça, fit-elle, autoritaire.

 

– J'aime ton cul. Ton petit cul de jeune fille.

 

– Tu aimerais le baiser, là, tout de suite, mon petit cul de jeune fille ?

 

– Oui… avouai-je au téléphone tendu vers moi.

 

– Mieux que ça !

 

– J'aimerais baiser ton petit cul, et ta petite chatte aussi, tout de suite, dans ma voiture.

 

– Oh je vois ça, fit-elle, assez fort pour être entendue, en me glissant la main entre les cuisses. Tu es dur comme le marbre, mon cochon. Est-ce que tu bandes comme ça quand Nicole te présente le sien, de cul ?

 

Et elle retira le téléphone avant que je puisse répondre.

 

– Ça t'excite, hein, petite salope ? lança-t-elle au combiné. Alors tu vas te branler en imaginant ce que ton petit chéri peut faire à ma petite chatte toute humide. Je te raconterais tout demain, après le cours.

 

Et elle raccrocha en riant sensuellement.

 

– J'ai des projets pour elle, ajouta-t-elle. Nous allons finir de la dresser, je veux en faire la petite catin qu'elle a toujours rêvé d'être. Elle va devenir ta chose, promis.

 

J'étais trop excité pour réaliser les implications des projets de Laura. Je ne pensai qu'à une chose : regagner au plus vite notre appartement. Et tant pis pour la suite…

 

À suivre…

Par Authentique libertin - Publié dans : Feuilletons érotiques
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